06 décembre 2018

Jean-Philippe Thibault - jpthibault@medialo.ca

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©Photo Chantier naval Forillon

Le contrat est d’une valeur d’environ 30 millions de dollars.

En 2015, le Chantier naval Forillon avait décroché un premier contrat d’une valeur de 45,6 millions de dollars pour mettre sur pied six bateaux du genre. Le contrat venait avec une option pour quatre bateaux de recherche et sauvetage supplémentaires. Ottawa a annoncé aujourd’hui via communiqué que l’entente était signée et qu’elle allait de l’avant avec l’entreprise gaspésienne.

Le tout devrait pérenniser les opérations en remplissant le carnet de commandes jusqu’au printemps 2023. Un premier navire avait été livré à la Garde côtière canadienne à la fin de l’année 2017. « L’équipe est bien rodée sur ces bateaux, tout le monde sait ce qu’il a à faire et ça facilite les choses parce qu’on voit en avant. Ça nous enlève cette pression de devoir trouver des contrats pour demain matin. C’est évidemment très l’fun quand tu viens de racheter une entreprise », explique le directeur général Jean-David Samuel.

Rappelons que ce dernier, en compagnie de Jean-Nil Poirier Morissette, Jean-Daniel Minville et Pierre-Émile Côté, ont repris les rênes des opérations en rachetant le Chantier naval Forillon pas plus tard qu’à la fin du mois d’octobre.

Un autre chantier naval de l’Ontario – Hike Metal Products – qui avait décroché un contrat similaire en 2015, construira lui aussi quatre navires supplémentaires. Au total, la construction de ces 8 nouveau bateaux  représentent des investissements de 61,8 millions de dollars. Environ la moitié de cette somme – 30 millions de dollars – ira donc pour le contrat au Chantier naval Forillon.

Assurément une nouvelle de bon augure pour la nouvelle direction qui ne délaisse d’ailleurs pas le marché privé et travaille en parallèle sur d’autres projets, comme des remorqueurs, des barges ou des bateaux de pêches. « On a toujours continué ces contrats-là et c’est ce qu’on veut. On a grossi l’équipe pour faire celui du gouvernement, mais ça nous prend du monde pour continuer à servir notre clientèle », ajoute le directeur général. Environ 75 personnes travaillent actuellement au Chantier naval Forillon qui sécurise ainsi ses opérations au moins pour les 5 prochaines années.