Des économies de 48 M de litres d’eau à l’aréna de Rivière-au-Renard

INFRASTRUCTURES

©Jean-Philippe Thibault - Gaspésie Nouvelles

Élus et responsables ont officiellement inauguré les nouvelles installations de l’aréna Rosaire-Tremblay mardi avant-midi.

La nouvelle équipe senior des Corsaires de Forillon et les spectateurs qui ont assisté aux premières rencontres locales ont pu apprécier les nouvelles installations mises à jour à l’aréna Rosaire-Tremblay de Rivière-au-Renard.

Après le remplacement de la dalle de béton, des bandes, des baies vitrées et du tableau indicateur dans les dernières années, le système de réfrigération, de ventilation et d’éclairage ont eux-aussi eu droit à une cure de jouvence récemment avec des travaux qui se sont échelonnés de la mi-août à la fin octobre. En 10 ans, environ 2,5 millions de dollars ont été investis dans l’infrastructure, dont 60% ont été défrayés par la Ville de Gaspé.

Résultat, le nouveau système de réfrigération fonctionne maintenant à l’ammoniac alors qu’il était au fréon (R22) précédemment. Rappelons qu’un programme de soutien financier avait été mis en place par Québec pour aider les propriétaires d’arénas et de centres de curling à réduire les substances qui appauvrissent la couche d’ozone d’ici 2020, incluant le fréon.

Les plus attentifs auront également remarqué que l’ancien éclairage au sodium a été troqué pour un éclairage au DEL, alors que pour la ventilation, l’ancienne unité qui ne faisait que recirculer l’air dans l’aréna fait maintenant place à un système d’échange et de récupération de chaleur au glycol, ce qui tempère l’humidité et la température dans l’aréna. Le glycol permet notamment d’éviter l’utilisation quotidienne de 400 000 litres d’eau. C’est l’équivalent de la quantité d’eau de la piscine du Cégep à tous les deux jours. Au total, c’est 48 millions de litres d’eau potable par année en moins, qui étaient traités puis renvoyés dans les égouts.

« C’est réduit à zéro, complètement. On ne refroidit plus à l’eau, on refroidit au glycol et à l’eau prétraitée qu’on récupère pour envoyer dans les chauffe-eaux et chauffer nos systèmes. C’est définitivement notre bâtiment le plus avancé en terme d’économie d’énergie et de récupération. On va être un exemple pour les autres bâtiments à Gaspé », explique Jean-François Drolet, ingénieur à la Ville de Gaspé et chargé de projet de cette dernière phase de travaux à l’aréna Rosaire-Tremblay.

En outre, les nouveaux systèmes permettront une économie d’énergie annuelle d’environ 10%, ce qui fera diminuer de près de 400 tonnes la quantité de CO2 sur une période de 10 ans. À noter en terminant que l'accent a également été mis au fil des ans pour l’accessibilité de l’aréna aux personnes à mobilité réduite.

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