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07 septembre 2018

Jean-Philippe Thibault - jpthibault@medialo.ca

L’or pour l’IRIS au Championnat canadien d’ultimate

©Gracieuseté Ed Kung

Huit années s’étaient écoulées depuis la dernière victoire d’une équipe féminine du Québec au Championnat canadien d’ultimate et la formation de l’IRIS avait bien l’intention de remédier à la situation.

Présentes à Brampton (Ontario) à la mi-août, la vingtaine d’athlètes d’un peu partout au Québec – dont Maude Gagné et Kimberly Morin-Coulombe de Gaspé – avaient la ferme intention de revenir au bercail avec la médaille d’or. Trois semaines plus tôt, elles avaient d’ailleurs terminé au 10e rang des Championnats mondiaux qui se déroulaient à Cincinnati, engrangeant du coup un bon lot d’expérience et sachant que leur club était de taille pour se frotter à l’élite.

Qui est plus est, avec l’absence de trois des meilleures équipes au pays, la porte était ouverte pour que l’IRIS, qui avait récolté le bronze l’année précédente, puisse défendre les couleurs du Québec. Les joueuses n’ont pas déçu et ont signé une victoire de 15-11 en grande finale dans un match âprement disputé. « Aux mondiaux, on savait que c’était un objectif ambitieux de terminer 8e et on a quand même réussi à bien faire. Aux canadiens, notre objectif était clair au début de la saison qu’on visait la finale, mais en se voyant évoluer dans l’année, on est arrivés en voulant être la meilleure équipe et le prouver », analyse Maude Gagné, qui enseigne en foresterie au Cégep de Gaspé. L’IRIS aura donc réussi son pari en ayant le dessus sur les 15 autres équipes sur place.

« Comme équipe, ça ne pouvait pas être mieux. Chacune a mis beaucoup d’efforts et le résultat a été la somme des efforts investis toute l’année », ajoute-t-elle, en soulignant que pas moins de 18 de leurs joueuses ont noirci la feuille de pointage et que toutes ont pu fouler le terrain à au moins une reprise.

Restera maintenant à voir si l’IRIS sera apte à répéter son exploiter au Championnat canadien d’ultimate de 2019, qui servira de qualification pour le prochain Championnat du monde par pays en 2020. Une seule équipe pourra être sélectionnée pour chaque pays et l’équipe de l’IRIS a bien l’intention d’y décrocher son laissez-passer.

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