Le PQ s’inquiète de l’anglicisation chez LM Wind Power

Ce dernier rappelle que la Charte de la langue française est claire et que les communications officielles au sein d’une entreprise doivent se faire dans la langue de Molière. Il estime également que les travailleurs étrangers ne bénéficient pas actuellement d'un soutien adéquat pour apprendre le français.

« S’attendre à ce que ces travailleurs parviennent à maîtriser rapidement le français à raison de deux leçons par semaine, quand ce défi s’ajoute à un horaire de travail éreintant - lequel se déroule essentiellement en anglais - relève de la pensée magique », ajoute Ludovic Landry-Ducharme. La direction de LM Wind Power n’a pas fait suite à notre demande de commentaire. Selon le recensement 2021 de Statistique Canada, l’anglais était la première langue parlée à la maison pour 11% des citoyens de Gaspé, contre 87% pour le français.

Le mot du député

La sujet a été discuté au sein de la CAQ, confirme le député Stéphane Sainte-Croix, soulignant d’emblée que les Philippins sont « une communauté grandement appréciée qu’on ne pourrait plus se passer pour faire fonctionner LM Wind Power ». Environ 300 d’entre eux sont arrivés en renfort pour combler les besoins toujours grandissants du géant industriel. Ceci dit, les enjeux de francisation sont bien réels.

« On a des lois au Québec qui touchent le marché du travail. Comme nation francophone, nos travailleurs ont le droit de travailler en français, ajoute le député de Gaspé. On va discuter avec la direction de l’entreprise pour avoir un portrait plus précis et voir quelles mesures on peut amener pour permettre que ces gens apprennent la langue, s’intéressent et s’intègrent à la culture québécoise. »