Fin du transport scolaire le midi

LA CÔTE-DE-GASPÉ

©Jean-Philippe Thibault - Gaspésie Nouvelles

Les sommes récupérées en abolissant le transport scolaire du midi sont estimées à 178 000$.

À l’automne, les élèves de La Côte-de-Gaspé ne pourront plus profiter du transport scolaire le midi, qui les amenait à leur domicile pour le dîner et les ramenait ensuite à l’école pour les cours d’après-midi.

Le Centre de services scolaire des Chic-Chocs indique que la décision a été difficile, mais que la situation devenait de plus en plus intenable. La hausse du prix du carburant, le faible nombre d’usagers dans plusieurs véhicules et l’augmentation du coût pour les parents afin d’assurer un service viable ont été des éléments déterminants, précise l’organisation. « Par exemple, si le centre de services scolaire avait décidé de maintenir le transport du midi, le tarif aurait été de près de 1200 $ par utilisateur, ce qui est considérable », explique Steven Richard, le directeur général adjoint par intérim.

Coûts et exception

Les sommes récupérées en abolissant le transport scolaire du midi sont estimées à 178 000$. Environ 200 élèves utilisent ce service, dont près de la moitié (80) à Gaspé. La décision fait d’ailleurs suite à celle prise l’an dernier pour l’abolition du transport du midi en Haute-Gaspésie.

À noter aussi qu’une exception temporaire d’une année est accordée à l’école Saint-Rosaire en raison d’un fort volume d’élèves déjà utilisateurs du service de garde. L’établissement se verra accorder un délai pour réorganiser son service afin d’augmenter sa capacité d’accueil et pour l’embauche de personnel supplémentaire.

Service non subventionné

Bien que le transport des élèves est organisé par les centres de services scolaires, le service de transport du midi est non subventionné et doit s’autofinancer. La Loi québécoise sur l'instruction publique prévoit que seul le transport pour l’entrée et la sortie quotidienne des classes doit être gratuit. Ce ne sont d’ailleurs pas tous les centres de services scolaires de la province qui offrent le transport du midi. Plusieurs ont décidé de l’abolir partiellement ou totalement dans les dernières années.

« Comme ce service est non obligatoire et par le fait même, doit s’autofinancer, le CSSCC devait assumer la différence de coûts afin de limiter l’augmentation tarifaire. Il devenait alors difficile de continuer à offrir le service », précise Steven Richard.

Le centre de services scolaire dit vouloir multiplier les démarches afin d’offrir d’autres options aux parents touchés par la situation. Les services de garde seront accessibles et bonifiés dans certains cas, alors que de la surveillance sur l’heure du midi sera également disponible dans certaines écoles.

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